Jeudi dernier donc, Raïssa a dû une nouvelle répondre de ses actes devant le procureur du Pôle anti-corruption ou (PAC) d’Antananarivo. Une audition à l’issue de laquelle le PAC a décidé de (re)placer encore l’incriminée en détention provisoire, dans la soirée de jeudi. En cause, la dame est taxée d’abus mais surtout également de corruption.
En revanche, les autres personnes impliquées dans cette même affaire, car considérées comme les revendeurs de terrain, ont obtenu une liberté provisoire ou plutôt placées sous contrôle judiciaire, selon l’enquête.
Mais cela ne veut pas dire que cette procédure est terminée. Loin s’en faut ! D’après toujours les éléments de l’enquête, d’autres suspects devront être encore entendus. Ce sera seulement après cette procédure entamée que le PAC pourra finalement intenter un procès contre l’accusée. A la lumière des faits, celle-ci semble s’être engluée par deux fois. Ses premières incriminations de tentative d’homicide remontent à fin février 2022. Ce qui lui a valu, d’ailleurs, d’être placée provisoirement, et la première fois, en détention à Antanimora. Et voilà donc que l’affaire Raïssa connaît un rebondissement. Des bribes d’information glanées auprès de certaines sources laissent supposer que cette récente accusation de Raïssa aurait sans doute un lien avec l’affaire, la même dans laquelle des documents sonores, qui ont circulé sur les réseaux sociaux, seraient susceptibles de constituer des preuves à conviction, donc pour témoigner contre la concernée. Mais attendons de voir !
F.R